Archive pour la catégorie ‘Labours’
Posté le 18 mai 2023 - par attelagesbovinsdaujourdhui
Labour avec deux vaches Gasconnes chez Gérard et Patrick Respaud en Mars 2023, le Mas d’Azil (09)
Merci à Jean Baptiste Pozza de nous avoir communiqué cette belle vidéo de l’attelage de la famille Respaud au Mas d’Azil dans l’Ariège (Cliquez ici pour voir).
Posté le 19 août 2022 - par attelagesbovinsdaujourdhui
Traction bovine au Château Corbin Michotte, Maison Boidron
Au Château Corbin Michotte, Saint-Emilion Grand Cru, la Maison Boidron (Cliquez ici pour voir) remet en pratique depuis 3 ans le travail des vignes avec des bœufs de traction.
Posté le 10 décembre 2021 - par attelagesbovinsdaujourdhui
Labour avec une paire de boeufs chez Philippe Kuhlmann, paysans éleveur et débardeur en traction bovine à Soultzeren (68)
Labour d’une pature avec des boeufs de Philippe Kuhlmann en automne 2021 à Soultzeren en Alsace.
Merci à Claus Kropp pour sa contribution.
Posté le 31 octobre 2021 - par attelagesbovinsdaujourdhui
Les boeufs de Laurent Martin avec Jo Durand le 6 juin 2021 au Musée départemental des tumulus de Bougon (79)
Le dimanche 6 juin 2021, le Musée départemental des tumulus de Bougon (79) a organisé une démonstration de traction animale d’araire dans le cadre de la manifestation nationale des Rendez-vous au jardin. Conservant un site mégalithique composé de cinq monuments exceptionnels, le Musée propose un voyage en Préhistoire. S’intéressant particulièrement au Néolithique, époque à laquelle les populations deviennent sédentaires en domestiquant certaines espèces animales et végétales le parcours de visite est ponctué par des expositions, des reconstitutions et le site archéologique.
L’araire, outil agricole à « tout faire* » apparaît vers -3500 avant notre ère1. Simple d’apparence, il est néanmoins complexe à produire et nécessite un savoir-faire pour qui souhaite s’en servir. Les recherches archéologiques et l’ethnologie font état de cet outil largement oublié dans nos régions.
Composés de matériaux périssables, les témoignages archéologiques sont rares et souvent partiels.
L’objectif de la démonstration réalisée au Musée était de tester en situation une reproduction d’araire d’inspiration archéologique et faire se rencontrer deux mondes professionnels qui ont à apprendre l’un de l’autre.
* travailler le sol : labourer, sillonner, butter, etc.
L’araire réalisé par Jérémie Vosges de la société Arkéo Fabrik est composé d’une pièce ramifiée d’orme. Le timon est formé d’une longue branche et le dental est taillé dans le tronc de l’arbre. Lors de l’expérimentation, le timon a été prolongé d’un faux-timon en frêne pour plus de maniabilité.
Les pièces annexes, mais néanmoins indispensables, sont réalisées en châtaignier pour le mancheron et en if pour le reille interchangeable. Le reille est solidarisé au corps de l’araire par un astucieux système de maintien : ces deux éléments sont percés d’une mortaise carrée dans laquelle vient se coincer le mancheron qui verrouille l’ensemble. Cette reconstitution s’inspire assez fidèlement d’une découverte archéologique exceptionnelle datée du tout début de l’âge du Bronze dans le site italien de Lavagnone près du lac de Garde. Le modèle est celui d’un araire dental.
La paire de jeunes bœufs, de leurs noms Max et Gaston, était menée par Laurent MARTIN, leur propriétaire et dresseur, ainsi que par Jo DURAND, éleveur et dresseur confirmé. Pour ces deux bœufs de race Vosgienne, cette démonstration de travail était leur première sortie réelle, depuis leur arrivée chez Laurent en août 2020. En effet, leur dressage est encore en cours et durera jusqu’en milieu d’année 2022. Toutefois, la majorité des bases du dressage sont déjà posées et acquises. C’est justement par le biais de travaux comme ceux réalisés au musée que leur apprentissage se valide, en nouant acquis et expérience.
Mis au joug sur un modèle américain, l’attelage à l’araire a nécessité l’utilisation de sangles en cuir et de cordes. L’ensemble formait ainsi un outil à la fois souple et stable, permettant un travail de sol efficace et aussi respectueux du rythme et des capacités des animaux.
Pour Laurent comme pour les bœufs, le maniement de l’araire fut une découverte. Mais grâce aux conseils affûtés et à l’expérience de Jo, le trio a pu assurer la bonne réalisation du projet. La parcelle de 400m² fut ainsi travaillée sans peine en 3h30 par Max et Gaston, en alternant phases de travail et de repos. Les passages successifs en croisé ont permis d’obtenir un résultat homogène. A noter que pour finir, Max a assuré à lui seul le tirage du rondin utilisé pour enfouir les graines de sarrasin semées par le public quelques minutes auparavant.
Si la culture du sarrasin n’est pas attestée dans nos régions au Néolithique sa présence à l’état sauvage a été mise en évidence grâce à différentes études. Citons notamment les analyses de restes de pollens réalisés dans la sépulture collective de la Chaussée Tirancourt (Somme)2. Le sarrasin sera récolté et transformé dans le cadre d’un projet pédagogique associant des élèves de 6een octobre 2021.
1 Pétrequin et. al. Les outils à moissonner et la question de l’introduction de l’araire dans le Jura (France). 2006. Pétrequin et. al., dir. Premiers chariots, premiers araires, CNRS éditions.
2Girard M. La sépulture collective néolithique de la Chaussée-Tirancourt (Somme) Analyse Pollinique. 2006, BSPF, n°103, p. 133-142
Rédaction Émilie ROGER - Musée départemental des tumulus de Bougon, Société Arkéo Fabrik, Laurent Martin et Jo Durand.
Posté le 27 novembre 2019 - par attelagesbovinsdaujourdhui
vidéo d’attelage de boeufs sur Mémoire ciclic.fr partie 1
Labour derrière une récolte de betteraves sucrières à Brion (36).
Film d’Hector Gablin.
Cliquez ici pour vous rendre sur le site qui comporte de nombreux films.
Merci à Amaury Babault qui nous a indiqué l’existence de Mémoire ciclic.fr.